Nue propriete | Une Russe à Paris
Une Russe à Paris

samedi 20 janvier 2007

Nue propriete

Je dois avouer: on est allé voir ce film parce que je m'étais gourrée avec l'horaire de la séance pour Le Dernier Roi d'Ecosse. Voilà, c'est dit. C'était à Bruxelles, et c'étaient les deux seuls films regardables, sinon c'était Odette Toulemonde. Mais sinon, j'adore Isabelle Huppert, et l'histoire me semblait intéressante.

Alors, oui, c'est trèèèèès intéressant, il y a plein de trouvaaaaaiillles, c'est délicaaat, mais Dieu, ce qu'on se fait chier! Un Jacques Rivette (NB dont le film le plus court doit bien faire 160 minutes) vous paraîtrait un moyen métrage après avoir vu Nue Propriété. On devrait peut-être le montrer en première partie des Jacques Rivette, pour que les gens apprécient ce qui va suivre.

Pour résumer: une mère et ses deux fils se font chier (pardon) dans un trou perdu au fin fond de la Belgique. Elle veut vendre la maison, ils ne veulent pas. Elle est divorcée. Le père est un pauvre looser. En fait, tous sont de pauvres loosers. A part ça, il ne se passe rien, sauf les 5 dernières minutes du film. Il faut avoir une capacité de contemplation supérieure à la mienne pour apprécier.

Mais je répète: oui, il y a quelque chose. J'ai aimé son idée, j'ai aimé son choix des acteurs. La seule chose que je n'ai pas aimé, c'est la réalisation, c'est embêtant. Je vérifierai dix fois avant, mais je n'exclue pas la possibilité de voir un autre film de Joachim Lafosse. Le seul moment qui ne fait pas de doute: la scène finale, un grand et beau travelling sur une maison qui s'éloigne doucement avant de disparaître.

A qui je recommanderais ce film? A la famille de Joachim Lafosse... (c'est méchant, ouille!)