Tehilim | Une Russe à Paris
Une Russe à Paris

mercredi 6 juin 2007

Tehilim

de Raphaël Nadjari.




Tehilim racontre l'histoire d'une disparition. Ou plutôt non: le film est l'histoire d'une quête. Le père d'une famille disparaît dans un accident de voiture, et David et Menahem, ses deux fils, se mettent à le chercher, à chercher des signes qui peuvent les aider à comprendre.

Si le film peut intéresser du point de vue socio-psychologique (la vie d'une famille juive pratiquante, les rapports dans la famille, les rapports avec l'administration, la police...), on reste un peu sur sa faim: le film n'a pas vraiment de fin, c'est peut-être aussi ça, le but, qu'il n'y ait pas de fin? De montrer qu'une personne disparue ne disparaît jamais totalement? Qu'il n'y a pas de fin aux questions, à l'espoir, au désespoir...


C'est aussi un genre de film que l'on pourrait voir juste pour les vues de Jérusalem (comme tous ces films qui ne marchent pas en France mais qu'on adore à l'étranger, car on y voit Pariiiiiiiiiiiis). Mais non, Jérusalem, on ne la voit pas vraiment. La famille habite dans un immeuble quelconque comme il y en a aux abords de n'importe quelle grande ville... La fameuse pierre de Jérusalem, on l'entrevoit peut-être dans un ou deux plans, guère plus... Ce n'est ni laid, ni beau, il y a juste une belle douce lumière de fin d'après-midi.



Pas vraiment de regrets de l'avoir vu (sinon j'aurais continué à penser que c'est un film super et qu'il faut absolument que je le vois), mais je ne suis pas emballée! A vrai dire, je ne comprends pas sa sélection au festival de Cannes...

A qui je recommanderais ce film? Unfortunately, can't think of anybody.

Infos et critiques: Allociné, Télérama

Prix: présenté en compétition officielle au festival de Cannes.