Si le film peut intéresser du point de vue socio-psychologique (la vie d'une famille juive pratiquante, les rapports dans la famille, les rapports avec l'administration, la police...), on reste un peu sur sa faim: le film n'a pas vraiment de fin, c'est peut-être aussi ça, le but, qu'il n'y ait pas de fin? De montrer qu'une personne disparue ne disparaît jamais totalement? Qu'il n'y a pas de fin aux questions, à l'espoir, au désespoir...
C'est aussi un genre de film que l'on pourrait voir juste pour les vues de Jérusalem (comme tous ces films qui ne marchent pas en France mais qu'on adore à l'étranger, car on y voit Pariiiiiiiiiiiis). Mais non, Jérusalem, on ne la voit pas vraiment. La famille habite dans un immeuble quelconque comme il y en a aux abords de n'importe quelle grande ville... La fameuse pierre de Jérusalem, on l'entrevoit peut-être dans un ou deux plans, guère plus... Ce n'est ni laid, ni beau, il y a juste une belle douce lumière de fin d'après-midi.