A propos | Une Russe à Paris
Une Russe à Paris : ce que vous trouverez

lundi 1 janvier 2007

A propos

Quelques mots sur moi:

D'origine russe, je vis et travaille à Paris depuis plus de 8 ans. Comme beaucoup de russes (disons, 1 sur 2 à Saint-Pétersbourg), j'ai fait des études de piano, comme beaucoup d'entre eux, j'ai appris le français, et, comme certains d'entre eux, je me suis installée à Paris.

Ce blog relate mes découvertes parisiennes, mes sorties, mes balades... Expositions, musique classique, jazz, opéra, cinéma, photographie, restaurants, livres, nouvelles technologies (!), design... J'aime écrire, parler (je suis très bavarde quand on parle des choses qui m'intéressent), j'aime l'opéra, le jazz, le thé de chez Mariage Frères, les bagels au saumon fumé, la photo, le design, les petits-déjeuners en terrasse (ça n'arrive jamais), le ciel gris de Paris (là c'est plus simple), les voyages et les week-ends ailleurs, le piano (mais pas quand on me dit "Vas-y, joue quelque chose!"), faire de longues balades à Paris, aller aux marchés aux puces, lire en mangeant...

Bref, je m'intéresse à un milliard de choses, et il serait plus facile de vous indiquer ce que vous ne trouverez pas sur ce site :

  • je m'intéresse assez peu à la vie de la communauté russe à Paris (c'est un univers assez étrange, je dois dire),
  • presque pas - mais toujours trop - à la société de consommation (j'en fais bien évidemment partie, avec des "mais ouiiii, j'en ai absolument BESOIN, de ce nouvel ***!", mais je ne trouve pas que ce soit intéressant de relater les périples de ma carte bancaire ici)
  • je ne comprends pas l'art abstrait, la musique sérielle et, de façon générale, tout ce qui a été créé après Chostakovitch et le Pop art. Humm, je ne suis pas catégorique pour un sou.
  • je ne raconte pas (trop) ma vie : si vous voulez vraiment savoir ce que je mange au petit-déjeuner, ce que je mets comme crème de jour ou quel jean j'ai acheté à New York, c'est que vous avez un problème ou bien vous êtes ma mère :-)

(juste un mot: je suis à 99% sure que Google va mettre, à la fin de ce post, des annonces du genre "Rencontres femmes russes - Belle, traditionnelle, intelligente + de 9500 mariages réussis"). Je suis sincèrement désolée de ne pouvoir enlever cette horreur, c'est un choix automatique que Google fait en voyant le mot "russe". Bloody bastards!)

Ah oui, et j'ai oubliais une chose importante (que Simone de Bougeoir a formulé à merveille dans un billet récent et que je me permets de citer ici):

Saint-Pétersbourg a toujours été la porte de la Russie vers l'Ouest et est aujourd'hui la métropole la plus septentrionale de la planète. Et parce qu'elle se trouve au nord du 60e parallèle, vous pouvez y admirer chaque année un spectacle naturel particulier : les fameuses Nuits blanches. Je suis une femme russe de Saint-Pétersbourg et fière de mes origines russes et de ma ville.

- Un spectacle naturel dans un cadre unique
- La Venise du Nord
- Saint-Pétersbourg comme capitale
- La dénomination reflète l'histoire


Spectacle naturel devant une toile de fond unique


Si vous visitez Saint-Pétersbourg entre fin mai et début juillet, vous courez le risque de tomber amoureux de cette ville. Pendant ces semaines, le soleil ne se couche jamais tout à fait et une lumière magique domine la magnifique métropole. Les peintres et les poètes ont immortalisé ces nuits spéciales en grand nombre, et aujourd'hui encore, de nombreux Pétersbourgeois restent éveillés toute la nuit pour vivre et célébrer cette atmosphère particulière.

La nuit blanche la plus longue est celle du 21 au 22 juin. Le spectacle spécial de ces nuits est la levée des ponts de la Neva. Entre 1h30 et 5h, les ponts s'ouvrent pour laisser passer les gros navires et les cargos. Sur les berges, on fait la fête, on danse, on rit et on boit.

"La Venise du Nord"


Saint-Pétersbourg est considérée comme la véritable capitale culturelle de la Russie, du moins c'est ainsi que les Petersbourgeois se voient. Ce flair particulier est créé, entre autres, par les nombreux canaux qui traversent la ville.

La ville est divisée en 42 îles - ce n'est pas pour rien que Saint-Pétersbourg est aussi appelée la Venise du Nord. L'eau provient de la Neva, qui se jette dans le golfe de Finlande près de Saint-Pétersbourg.

L'emplacement stratégiquement favorable - de l'embouchure de la Neva, le fleuve pouvait être très bien contrôlé à l'intérieur des terres - a également été reconnu par le tsar Pierre le Grand, qui a fondé Pétersbourg en 1703 en commençant par la construction de la forteresse Pierre et Paul. Cependant, on peut imaginer que l'emplacement était peu propice à la fondation d'une ville : Toute la région était constituée de marécages, qu'il fallait d'abord assécher.

À partir de 1706, de nombreux serfs sont recrutés de force à cette fin. Ils devaient préparer le terrain pour une nouvelle ville gigantesque. De nombreux travailleurs sont morts de malnutrition, de malaria ou de scorbut.

Saint-Pétersbourg comme capitale


Pierre le Grand fait de la nouvelle métropole la capitale de l'Empire russe. Aujourd'hui encore, le plus important port russe de la mer Baltique est situé ici. Le centre de la ville est classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Les tsars de deux siècles environ ont construit leurs magnifiques bâtiments dans leur capitale et ont fait de Pétersbourg ce qu'elle est aujourd'hui.

C'est surtout Catherine la Grande, l'une des tsarines les plus importantes de l'histoire de la Russie, qui a fait construire beaucoup de choses, notamment le palais d'hiver, le monastère de Smolny et le palais Catherine, qu'elle a fait reconstruire dans le style de Francesco Rastrelli en l'honneur de sa mère. C'est également elle qui, dans l'esprit de Pierre le Grand, a rouvert Saint-Pétersbourg à l'Occident et fait venir dans la métropole de nombreux artistes et architectes européens.

Bien que Saint-Pétersbourg ait été la capitale pendant plus de deux siècles, Moscou a toujours joué un rôle important. Au fil des ans, le Kremlin est resté le centre du pouvoir de l'empire. 






(je ne reprends pas à mon compte cette dernière phrase, au cas où quelqu'un serait tenté par la prendre au pied de la lettre)