Angel | Une Russe à Paris
Une Russe à Paris

dimanche 25 mars 2007

Angel

Cette affiche est la raison pour laquelle je suis allée voir ce film. Elle me donne l'impression qu'ils s'embrassent sous la neige et, je ne sais pas pourquoi, je trouve ça très romantique, très "à la romans russes"... Cette affiche, et mon goût pour les films de François Ozon (et quand je dis "les films", je veux dire "8 femmes").

Eh bien, non: ils s'embrassent sous la pluie. Si seulement c'était ma seule déception... C'est comme si quelqu'un vous avait invité à dîner à la maison en disant qu'il y aura des macarons (hummm); mais quand vous y êtes, vous vous apercevez que tout le dîner est fait de macarons, de sucre, de poudre d'amandes, de ganache et de je ne sais quelles autres douceurs. Tout à coup, vous avez la nausée et vous maudissez l'image du macaron qui vous a fait venir à ce dîner. Tout autour de vous n'est que sucre, et vous êtes à la recherche désespérée d'un cornichon salé.

Ceci est une parenthèse lyrique qui décrit assez bien mon sentiment vis-à-vis de Angel. C'est une phantasmagorie de clichés où j'ai eu du mal à voir le second degré (je suis pourtant sure qu'il y en avait un, je ne peux pas croire qu'Ozon aurait fait tout ça pour ça). Si j'avais vu ce film a la télé, j'aurais éteint au bout de la première heure (le film fait 2h14)... Avec une histoire (ou en tout cas, une fin) semblable, je préfère mille fois Lady Hamilton, et dans le genre "petite peste adorable", Vivien Leigh a placé la barre trop haut pour Romola Garai.

A qui je recommanderais ce film? Aux filles de 14 ans qui rêvent d'écrire des romans d'amour.

Infos et critiques: Allociné, Télérama