Regards de Russie: festival de cinéma russe | Une Russe à Paris
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jeudi 1 novembre 2007

Regards de Russie: festival de cinéma russe

Ce festival en est à sa cinquième édition (c'était, à l'époque, la semaine des films russes "Paris-Art-Moscou"), et pourtant, sa communication est toujours aussi mauvaise… Pour tout vous avouer, j’ai appris son existence il y a quelques jours, après avoir remarqué que des personnes faisant des recherches « festival films russes paris » sur google atterrissaient sur mon site… Je me suis demandée : mais donc, il y a un festival de films russes à Paris en ce moment ? En cherchant moi-même sur Google, j’atterris directement sur leur programme, génial ! Sauf qu’il s’agissait du programme 2004 ! Faut le faire, quand même. Après un quart d’heure de recherches soutenues, j’ai fini par trouver les dates et les horaires du festival 2007, sur le site (excellent, par ailleurs) Kinoglaz, consacré au cinéma russe.

Alors, que faut-il voir ? Étant un peu déconnectée de l’actualité russe (vu, entre autres, la merveilleuse communication décrite ci-dessus), je contactai un copain russe cinéphile. Verdict : "Deux en un" de Kira Mouratova (personnellement, j’adore cette réalisatrice !) - ce serait un film aux motifs lynchéens avec Renata Litvinova (pour ceux qui connaissent cette actrice).

Cliquez sur l'image pour voir le programme en grand, ou bien téléchargez-le en format Excel ici.


Qu'y aura-t-il d'autre? "Amour, broutille et toile de maître", un film "trash jeune", l’histoire de Kristina Orbakaïte (eew) et Gocha Kutsenko échangeant leurs corps respectifs. A voir uniquement "en cas d'empoisonnement, pour activer le réflexe vomitif". Hummm. Clairement, un truc à voir. "Le Code Apocalypse", un « blockbuster semi-hollywoodien » où une actrice connue surtout pour son rôle de nounou Vika dans une sitcom (la variante russe de la "Nounou d'enfer") sauve le monde. L’apocalypse a été financée par le Fonds de soutien du cinéma patriotique de Russie. Alléchant! "Père" de Solovov - un énième film marasmatique sur le complexe d’Œdipe dans l'après-guerre. "Le jeu russe", un film plutôt moyen d’après "Les Joueurs" de Gogol. "L'Etau" de Todorovsky - un film d’action sur les trafiquants de drogue, sponsorisé par le Gosnarkokontrol (Contrôle d’Etat des drogue). "Voyage avec des animaux de compagnie" - à vue de nez, encore un film orthodoxo-propangadiste. "Le Pétrolier Tango", la version grand écran d’une série sur les querelles de gangs de bandits russes.

Verdict : à voir absolument, "Deux en un", parce que les films de Mouratova ne sortent plus en France depuis un moment. Qu'on aime Muratova ou qu'on soit allergique à son style, c'est toujours un moment de cinéma... Et sinon, perso, j’irai peut-être à l’ouverture, voir Le Code Apocalypse - il vaut mieux y aller avec une bande de copains russophones pour mieux rigoler de nos tentatives pseudo-hollywoodiennes. En même temps, je n'ai pas encore digéré le Night Watch...

Des infos sur l'édition 2008 ici!

3 commentaires:

Chrisos a dit…

Night watch était, en effet, surprenant, je ne m'attendais pas à voir autant d'action "à la hollywood" Mais j'ai trouvé ça mieux qu'un film d'action français...

Anonyme a dit…

Alors, finalement, "Два в одном" c'était comment ? ;-)

Une Russe à Paris a dit…

"Deux en un", c'était une torture! Résultat: je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit! Mon amour pour le cinéma indépendant a des limites...
Un post à venir sur le sujet, bien sûr :-)